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On remarque depuis quelques années une pratique de plus en plus diversifiée. On ne retrouve plus sur les sites nordiques que des skieurs mais bien d’autres visiteurs dont les pratiques cohabitent plus ou moins bien : skieurs, pratiquants de raquettes, promeneurs, chiens de traîneaux, …
En conséquence, les gestionnaires de site nordiques constatent une hausse des conflits d’usage sur leurs sites. Les pratiquants ne sont pas forcément vigilants les uns vis-à-vis des autres ou vis-à-vis des gestionnaires de site / personnels travaillant sur le site.
Nos homologues suisses de Romandie Ski de Fond font également ces constats sur leurs sites de pratique et ont déjà lancé une campagne de communication depuis l’hiver 2019-20.
Dans le cadre de cette campagne, différents outils sont mis à disposition des gestionnaires de sites nordiques et des pratiquants.
Les sites nordiques ont la réputation d’être des lieux naturels et calmes, mais ils n’en sont pas moins des espaces partagés. Les sites nordiques sont des espaces où se côtoient de nombreux pratiquants : skieurs, raquettistes, piétons, musheurs,…
Chacun dispose de son espace, il est essentiel de respecter les zones de pratiques indiquées sur les sites. Certaines zones peuvent être communes à plusieurs pratiques, cela dépend des sites nordiques.
« Ce weekend direction les sites nordiques, pour prendre une grande bouffée d’air pur de la montagne ! »
Oui, mais à condition de faire attention à l’environnement naturel qui m’entoure…
Les zones naturelles traversées lors de votre pratique sont des milieux fragiles avec une biodiversité importante.
Afin de conserver cette richesse il est nécessaire de protéger les espaces naturels sensibles. Pour cela, j’évite de perturber l’équilibre de la faune qui m’entoure en respectant bien les consignes qui s’appliquent sur le secteur de ma pratique.
Le damage d’une piste, c’est tout un art ! :
Après le travail de la neige par l’engin de damage et sa fameuse « fraise », la piste a besoin de plusieurs heures et de froid pour durcir. Lorsqu’on skie juste derrière un engin de damage, on s’enfonce, et on glisse mal : les grains de neige moulinés par la machine n’ont pas eu le temps d’adhérer entre eux, ni de geler.
Malheureusement, les traces laissées pendant le travail des dameurs auront bien durci pendant la nuit, et seront autant de pièges pour les skieurs du matin… Ces traces sont dangereuses (car gelées), et désagréables pour les skieurs espérant trouver, en journée, une piste bien tracée. Au passage, elles feront enrager le personnel en charge de l’entretien de la piste…
Skier pendant le travail de damage abime considérablement la préparation de la piste…mais pose aussi des soucis de sécurité. En effet, le travail de damage nécessite une grande concentration de la part du personnel, pendant de longues heures (le poste de damage peut durer jusqu’à 7h d’affilée sur certains sites). La présence de skieurs sur le domaine nordique pendant le damage rend l’exercice dangereux pour tout le monde. La rencontre entre un skieur et un engin de damage à la sortie d’un virage n’a jamais fait bon ménage, et peut avoir des conséquences dramatiques.
La « redevance ski de fond » est née en 1985, dans le cadre de la Loi Montagne. Elle est devenue, en 2006, la « redevance nordique », et peut désormais s’appliquer à toutes les activités nordiques, à condition que ces dernières soient organisées.
C’est la seule source de revenu des sites nordiques. Elle est l’équivalent du forfait pour le ski de descente. La redevance nordique est la principale ressource des sites nordiques.
Et des besoins en ressources, il y en a : damage, personnel d’accueil, sécurisation, aménagement des pistes, bâtiments, parkings…
Le prix d’une « redevance séance » en ski de fond varie, pour les adultes, entre 6€ et 9,50€ selon les sites nordiques.
En fait, ce n’est pas la pratique elle-même qui est rendue payante, mais tous les services associés !
Si la redevance nordique rapporte en moyenne 2,4 millions d’euros aux gestionnaires de sites nordiques du massif du Jura, leur fonctionnement représente entre 3 et 3,5 millions d’euros de dépenses chaque hiver !
Le déficit est couvert par les impôts locaux…
N° CERFA : 43 39 0073 3039 Association déclarée en préfecture du Jura en date du 28.12.1965 sous le n°01138
N° SIRET : 778 396 788 00037 | code APE: 8413Z